lundi 29 octobre 2007

Aimez vos émotions négatives!

photo source: sylvey.free.fr

Vous avez déjà remarqué à quel point il y a de l'énergie de contenu dans vos émotions négatives, combien elles ont du pouvoir sur vous? Dès aujourd'hui, cueillez à bras ouverts cette source de pouvoir et constatez l'amélioration de vos résultats, de votre performance et de votre leadership. Si l'ego en affaires occasionne des coûts entre 6 et 15% des revenus annuels de votre entreprise ( voir billet du 22 septembre: Comment se porte votre ego: les bénéfices et les coûts de l'ego en affaires), à combien les chefs d'entreprises estiment-ils actuellement les gains et pertes dues aux émotions négatives au sein de leurs équipes de gestionnaires? D'ici à ce que je puisse écrire ces statistiques, je me fierai à mon gros bon sens.
Ce que mon gros bon sens me dit, c'est qu'il n'y a pas moyen de faire pire, en ce qui a trait à la gestion des émotions négatives au travail, on ne peut que faire mieux! Quels que soient les outils que nous proposons à titre de coach (ou de consultant organisationnel), nous ne pouvons qu'apporter une valeur ajoutée à nos clients.
J'ai un parti pris en ce qui concerne les meilleurs outils de gestion émotionnelle en entreprise: émolab en fait partie.

Trop, pas assez! La puissance des petits mots...

Lorsque mes objectifs sont "trop" complexes, lointains, nombreux, ou que je dispose de "trop" peu de temps, je ressens du stress. En fait,"trop" et "pas assez" me causent autant de stress l'un que l'autre.
Exemple:
J'ai trop de choses à faire, je n'ai pas assez d'information, de ressources, de compétences.

Pour réduire le stress causé par les "trop" et "pas assez", je reformule rapidement! Question de retirer de l'énoncé les petits mots bouffeurs de plaisir et d'énergie.

Exemple:
Mon objectif est trop complexe.
Devient:
Mon objectif comprend plusieurs sous-objectifs. Voici ce que j'ai à faire: ( et je liste).

Exemple:
Je n'ai pas assez d'information, de ressources, de compétences.
Devient:
Wow, ce que j'ai hâte de lister toute l'information, les ressources et les compétences dont j'ai besoin ( je me sens très très motivé!).

Attention! Reformuler risque de vous apporter beaucoup de plaisir au travail!

lundi 22 octobre 2007

Les plus grands besoins de la Terre

Hier après-midi je découvre le billet d’un coach danois : Lars Pinds coach, entrepreneur, développeur de logiciel qui écrit de Copenhague. Dans son billet du 19 octobre, Lars relève un extrait d’un livre qu’il vient de terminer et qui lui a particulièrement plu. Dans cet ouvrage, Sharif Abdullah se souvient d’avoir entendu quelqu’un lui dire; notre « mission » est l’endroit ou notre joie la plus profonde rencontre les plus grands besoins de la Terre.

Que c’est beau! Je désire ardamment y croire.

Lars témoigne que sa mission se trouve à la jonction de grandes joies et de grandes peurs. Il utilise même le mot « terreur ». Le titre de son billet est : votre mission se trouve à la jonction de votre joie et de votre terreur. Il nous invite à identifier cet endroit.

Pour moi, cet endroit est un endroit qui nécessite efforts et sacrifices. L’effort de penser et d’agir différemment. Le sacrifice de mettre certaines activités de côté pour faire place à de nouvelles activités.

Ma mission actuelle d’entreprise est d’œuvrer à la diffusion d’emolab.

Qu’elle est à la vôtre?

Voici le commentaire que j’ai écrit à Lars, en réponse à son billet du 19 octobre, 2007 :

J’en suis très fière, car c’est le premier commentaire que j’écris dans le blogue d’un confrère. C’était l’objectif que je souhaitais accomplir cette semaine ( objectif que j’avais mentionné à mes confrères de travail au congrès de coaching du 18 octobre 2007, au cours de la pratique d’une technique d’inversion suggérée par Isabelle Brault et Diane Laferrière au Café de coaching innovateur : un atelier des plus dynamique et créatif, catalyseur de forces productives : merci les filles!)

COMMENTAIRE ÉCRIT DANS LE BLOG DE LARS :

I thank you for this inspiring article of yours, on our “mission”. It made me reflect on my present greatest expectations of fears and joys (in this particular instance: the fears of gaining new activities, relations, of learning new ways of being and doing, and the joys of sharing information, appreciating ourselves more and collaborating better with each other) .The more specific mission of my entreprise is to help us all appreciate more our negative emotions.

Lars, I believe the goal of negative emotions is to get us to pay attention. The pain, is there not only to flow through us, but to get us to pay attention and chose to take action of our life’s choices and priorities. I believe negative emotions contain essential information to be brought forward into our consciousness. As a coach, and fellow humanitarian my mission is to remind us all of appreciating our negative emotions. To love more specially: our anger, fears , sorrow and guilt. I tend to see these as gages, which inform us of changes, changes within ourselves and the environment.

To identify my mission, a few years back I asked myself this very important question: Where is it that I can be of most help?

The answer was: in developing and distributing a software to help us appreciate ourselves more and better collaborate with each other. A software specifically addressing the management of our negative emotions .

Will keep on reading your blog. You are a true inspiration for me.

Lars, at the moment, which competence , is the next one for you to put in place in your life, in order to face your missions next most rewarding fear? and more importantly, who will you ask to help you in doing so?

All the best,

Elise Somers

Engineer, professional coach, software developer

http://www.emotionsautravail.com


Augmenter ou réduire son stress?

Pour quelles raisons une personne saine d’esprit voudrait-elle augmenter son stress, ou le réduire? Simple : parce qu’elle en éprouve trop, ou pas assez. Mais encore,….

Pour ma part, j’ai plus de facilité à augmenter mon stress qu’à le réduire. Principalement de m’en demander trop, et d’en vouloir trop en pas assez de temps. Oui, j’ai le bon stress facile et quelque fois, surabondant!

Je fais donc partie de ceux qui ont intérêt occasionnellement à réduire leur stress.

À titre de coach professionnelle, et pour la santé de ma gestion et de mon organisation, ce que j’ai trouvé de plus rentable, c’est d’avoir des phrases et images-repères pratiques qui m’invitent à une analyse créative de la situation. En court : une bonne analogie!

Hier, au congrès des coachs j’ai échangé avec beaucoup de plaisir avec Jean-Pierre Békier et Marcel Gemme. Des coachs très très compétents en la matière, en bien des matières, allez, en toute matière de coaching. J’espère qu’ils m’aideront ici à regrouper quelques autres trucs à utiliser lorsque vient le temps d’apporter des ajustements à notre stress.

Pour ma part, l’analogie que j’aime garder en tête est celle que le stress est un « écart ». Oui, une distance plutôt qu’une pression.

C’est l’analogie qui fonctionne le mieux pour moi. Quelle genre de distance?

Et bien, la distance entre mes désirs de résultats et les moyens utilisés!

Le fait de remettre la distance dans l’équation en priorité, réduit complètement l’effet de pression que je ressens. En changeant mon « point de vue » dans « l’équation »du stress, cela m’aide à voir différemment ma situation. Et qui dit changement de perception, dit Youpi! Changement d’actions!